Je dédie ce livre à la mémoire de mon père Raymond, le roi du monde. Une mémoire future qui perce tous les mystères de l’existence, car celle de mon père est universelle et intemporelle.
Il est né un jour d’octobre dans les années 30. Il a vécu la seconde guerre mondiale et la guerre libanaise mais il a surtout survécu à ses guerres à lui. Son histoire ne s’arrête pas là. Elle se confond avec l’Histoire de l’Humanité.
Il y a des hommes de passage…et il y a mon père.
Tous les grands hommes s’en vont. Mon père est parti un matin d’Avril, en silence, doucement, sans faire du bruit, sans se lamenter, laissant derrière lui un plein d’actions et de réactions, de tendresse et d’amour, de générosité et de bonté.
Je me demandais en écrivant ce livre qui pourrait bien s’intéresser à mon histoire, à mon père… Mais n’est-ce pas qu’on a tous un père qu’on aime ou qu’on appréhende ? Un père qu’on recherche ou qu’on a déjà retrouvé? Un père qu’on a déjà perdu ou qu’on va perdre un jour ?